La fin de saison
27 0ctobre 2011, ma saison de VTT marathon est maintenant terminée depuis presque 3 semaines. Retour sur les 2 derniers mois…
Après le Trans-Schwarzwald, course par étape en Allemagne au mois d’Août, je me suis préparée pour l’Ultra raid de la Meije le 25 Septembre.
http://www.ultraraidlameije.fr/
C’était la première année qu’avait lieu cette course. Au programme 112 km et environ 5100 m de dénivelé. Cela promettait d’être exigeant, à la fois techniquement et physiquement.
Le parcours passait par les cols du Lautaret et du Galibier puis le massif des Cerces et rejoignait l’Oisans par le plateau d’Emparis. La plupart du temps au-dessus de 1800m d’altitude, l’itinéraire ne comportait presque pas de route. Montées sur pistes et sentiers, descentes sur sentiers techniques, étaient au programme.
Pour cette épreuve, je savais que je devais être prête à passer une dizaine d’heure sur mon vélo.
Pour m’y préparer, après les courses par étapes de cet été, j’ai participé à la cyclosportive des Ballons Vosgiens. Après 150 km et 3500 m de dénivelé je termine 2è féminine.
Ce fut la dernière sortie longue sur route avant l’échéance. Ensuite, j’ai fait des sorties à VTT plus courtes, une grimpée chrono pour pouvoir faire un peu d’intensité et enfin j’ai participé à la finale de l’Elsass Enduro pour travailler le pilotage, la technique et les relances.
24 Septembre, nous voilà partis direction La Grave pour cette épreuve que j’attends depuis tellement longtemps. Avant d’être une course, elle représente d’abord un défi personnel. Je me retrouve dans le même état d’esprit que lors de mes premières épreuves longues distances. Malheureusement la météo en aura décidé autrement. Dans la nuit de samedi à dimanche il a plu. Le départ était prévu à 7h mais il pleuvait toujours. Une partie du parcours devait nous emmener vers le Galibier puis les Cerces, zone où seul l’hélicoptère des secours peut intervenir en cas de problème. Pour que le départ puisse être donné, il fallait que l’hélicoptère puisse décoller, ce qui n’était pas le cas à 7h.
Pour des raisons de sécurité, les organisateurs ont donc proposé un parcours de repli de 65 km et ont décalé le départ d’une heure. C’est évidemment avec une certaine amertume que je prends le départ à 8h, tout en sachant pertinemment que la décision des organisateurs était la meilleure. Mais ces 63 km n’ont pas été les plus simples. Les montées raides étaient d’autant plus difficiles que la pluie de la nuit avait rendu le terrain collant. Les portages étaient nombreux, les descentes techniques mais superbes. Du vrai VTT… que du plaisir. La vigilance était de rigueur pour passer les passages techniques, pour ne pas déchirer de pneus sur les ardoises. 1ère féminine, je termine le parcourt après 6h30 de vélo. Mon chrono n’a rien d’exceptionnel. Peu de filles étant inscrites, je n’ai pas cherché particulièrement à optimiser mon temps de course. J’ai profité du parcours, un peu comme si c’était une reconnaissance pour l’année prochaine en espérant que le calendrier me permettra d’y participer et que la météo sera de la partie. Quoi qu’il en soit, je remercie encore une fois les organisateurs pour cette belle épreuve et pour tout le mal qu’ils se sont donné pour satisfaire un maximum de participants.
La saison s’est ensuite terminée au Roc d’Azur. J’ai choisi de participer au marathon le vendredi. Ce ne fut peut être pas une bonne idée, car pour des raisons professionnelles, je n’ai pu partir d’Alsace que le jeudi vers 17h. Nous sommes arrivés à Fréjus dans la nuit. Autant dire que je n’ai pas beaucoup dormi avant la course. Ensuite il a fallu récupérer les dossards le matin. Les conditions n’étaient pas les meilleures pour espérer faire une belle place, mais le Roc marathon est un parcours que j’aime beaucoup, encore plus avec les modifications proposées cette année. Je termine 7è féminine et 3è française.
Après une saison bien chargée, l’heure est maintenant au repos et aux sorties entre copains.
Danièle