A l'occasion de la Journée Internationale de la Femme - nous sommes le 8 mars -, la nomination à la FFC vendredi de la Sarthoise tombe à pic. Elle siégera pour la première fois au comité d'administration de la Fédération française. Avec son franc-parler, on peut compter sur la championne du monde pour son combat d'une meilleure reconnaissance du cyclisme féminin. Elle se bat déjà beaucoup pour plus d'égalité dans son sport.
Elle explique son programme dans le Ouest-France sous la plume de Ch. Delacroix. Elle aura en charge, notamment, le dossier des athlètes de haut-niveau :
« Aujourd'hui, ils se font rares. Pourquoi ? Parce qu'il s'agit d'un choix de vie. Pour les filles, beaucoup aspirent mais pour gagner une bulle ! Il faut manger. Le double projet, je n'y crois pas. On n'a pas les infrastructures pour faire des études supérieures en alternance avec une carrière de haut niveau. J'ai eu un contrat d'insertion professionnelle à la Poste qui m'a permis de me mettre à fond dans ma carrière et d'avoir un pied dans l'entreprise une fois la carrière terminée. Voilà une chose à développer. Quand les jeunes ne peuvent rouler que trois fois par semaine, comment parler de performance. Moi, j'ai mis les pieds en sport-études. Ce ne sont pas les meilleurs qui s'y trouvent. Vous avez vu le niveau du pôle France en VTT par exemple ? Ça fait peur ! Je préfère les solutions locales. »
CFA lui souhaite pleine réussite. Nul doute que le cyclisme féminin ne pouvait trouver meilleure avocate...