Aurore est sur le circuit depuis 2003, elle a débuté la compétition en catégorie minime. Comme la plupart des filles qui pratiquent le cyclisme de haut niveau, Aurore vit pleinement sa passion. Cette saison, elle a courru aux côtés de Christel Ferrier Bruneau, Tatiana Antoshina Elle se forge progressivement d'année en année un palmarès. Fidèle à son comité du Poitou Charente, elle s'entraîne sur les routes de la Charente Maritime tout comme à ses premiers coups de pédales.
1. Tu es sur le circuit de la compétition depuis 2003, qu'est ce qui t'a amené à pratiquer le cyclisme sur route et à en faire ta passion ?
Je suis venue à pratiquer le cyclisme par le biais de mon père qui lui-même courait en 1ère catégorie dans les années 80. Depuis, j’ai rapidement obtenu des résultats et c’est ce qui m’a motivée à poursuivre dans ce sport.
- 2 . La saison 2011 sur route s'achève en octobre par les chronos, peux tu nous faire un point sur ta saison avec ton équipe GAUSS.
Chaque année est une nouvelle expérience. Avec mon équipe actuelle, je n’ai pas eu un programme de course sur toute la saison, j’ai très peu couru. Début Février, lors de la 3ème étape au Tour du Qatar je termine 5ème. Puis au mois de Mai je termine 11ème du GP Cornaredo. Au mois de Juillet, j’obtiens une 10ème place au GP Cento.
- 3. Lors de cette saison 2011 as tu eu des déceptions ? Si oui, lesquelles ?
Au mois de Février, je partais dans l’optique d’une préparation pour mon ultime objectif, le Championnat du Monde sur route de Copenhague comme l’entraineur national me l’avait confié, et ce, jusqu’à il y a 3 semaines, mais malheureusement les paroles n’ont pas été tenues… je ne vais pas m’étendre sur ce sujet mais j’espère que cela va me permettre de mieux rebondir.
- 4. Nous avons vu le football féminin français porté par les médias nationaux lors de la coupe du monde et déjà des matchs sont programmés pour la saison....A ton avis qu'est ce qui manque au cyclisme féminin français pour être reconnu comme il se doit par les médias ?
Je pense qu’il faudrait que les françaises dominent au niveau mondial pour que les médias s’y intéressent, de la même manière que les footballeuses françaises en créant l’effet de surprise en allant jusqu’en demi-finale.
- 5. Lorsqu'on voit qu'en France il ne reste plus que 4 courses internationales par étapes, et chaque année le calendrier est de plus en plus allégé en épreuves dames... L'avenir du cyclisme féminin ne te fait-il pas peur ?
Il est vrai que chaque année des épreuves disparaissent, de même que les équipes. Je pense que le manque de budget n’existe pas seulement dans le cyclisme féminin mais aussi chez les hommes. Il faut faire sa place, batailler pour que le cyclisme féminin perdure.
